Emilie Marchandin est une artiste peintre née en 1983, qui vit et travaille à Marseille.
Enfant, dès qu’elle est en mesure de parler, elle affirme vouloir être artiste peintre, avec un aplomb étonnant pour son jeune âge.
Ce qui semblait n’être qu’une lubie se dessine au fil des ans comme une vocation. Des années plus tard, son bac L en poche,
toujours déterminée, mais sans aucune culture artistique, elle tente d’abord le concours des Beaux Arts à 17 ans. Elle
se retrouvera seulement sur la liste d’attente et finalement se tournera vers des études d’arts plastiques à la faculté
d’Aix-en-Provence.
Comme en parle si bien Carole Fives dans son livre Térébenthine, dans les années 2000, la peinture était considérée comme
morte. L’artiste Emilie Marchandin ayant alors été découragée de perséverer dans ce médium, et n’ayant aucune connaissance
technique picturale, finira par s’investir dans le champs des installations, avec pour influence notamment Christian Boltanski
et son travail sur la mémoire.
Cette incursion lui donnera le goût du travail de l’espace et particulièrement du design d’espace. Elle tente alors une équivalence
pour le DNAT design d’espace aux Beaux-Arts en 2006, qu’elle réussit, mais préfère se consacrer à la réussite de son Master 2en arts plastiques.
En 2007, son Master 2 avec mention en poche, elle investit ses années post-étude à construire sa société d’architecture
intérieure Luxe, Design & Volupté, et se laisse rattraper par la réalité de son désir profond, lors d’un voyage en 2012 : elle
veut être artiste peintre.
Le temps de mettre les choses en place, en 2014, elle s’investit totalement et se forme en autodidacte, force livres, vidéos
et réseaux sociaux et construit ses références picturales dans son domaine de prédilection, la mémoire, et par extension,
le souvenir et le rêve.
Ses références contemporaines sont notamment Ian Francis, Alex Kanevski, Lou Ros, Chloé Early, Joshua Flint,
ou encore Edwige Fouvry.
Elle expose dans plusieurs galeries et établissements à Marseille et sur la Côte d’Azur,.
Elle réalise plusieurs ventes, grâce à sa visibilité sur les réseaux sociaux et les expositions et ainsi ses oeuvres intègrent
plusieurs collections privées.
Son travail s’inscrit dans le mouvement artistique nommé par l’artiste John Albert Seed, Disrupted Realism.