La série Extase trouve son germe lors des études à la faculté d’arts plastiques d’Emilie Marchandin, lors d’un cours sur la Renaissance et le Baroque. Elle découvre les sculptures de Le Bernin, et notamment l’Extase de Sainte Thérèse. Cette idée mettra des années avant d’arriver à maturité : rendre à l’extase ses lettres de noblesse. En reprenant les codes de l’iconographie chrétienne, l’artiste détourne le sujet de l’Extase (qu’on retrouve aussi dans la peinture, et avec d’autres saintes, comme Marie Madeleine), et se l’approprie au nom du sacré du plaisir féminin. Plus de détournement, ni des yeux ni par le sacré religieux de ce thème longtemps tabou. Emilie Marchandin, par ses peintures de portrait de femmes en jouissance, l’encadrement en forme d’ovide, le halo autour du cadre, apporte trouble et confrontation sur ce thème longtemps dévoyé et tabou du plaisir féminin.
Extase N°1 – Acrylique sur papier – 25x23cm – Vendue
Extase N°2 – Acrylique sur papier – 36,5x28cm – Disponible
Extase N°3 – Acrylique sur papier – 68,5x70cm – Disponible
ExtaseN°4 –
Extase N°5 – Acrylique sur papier – 37x39cm – Disponible
Extase N°6 – Acrylique sur papier – 36x31cm – Disponible
Extase N°7 – Acrylique sur papier – 18x17cm – Disponible
Extase N°8 – Acrylique sur papier – 21,5×18,5cm – Disponible
Extase N°9 – Acrylique sur papier – 21,5×18,5cm – Disponible